Cette année, nous désirons souligner la fête des mères d'une façon un peu inhabituelle. Nous désirons rendre hommage à ces femmes qui ont le courage de remettre leur enfant en des bras inconnus parce qu'elles souhaitent pour lui un avenir meilleur que le leur et parce qu'elles croient fondamentalement en la bonté et l'ouverture d'esprit du genre humain.  À toutes ces femmes qui, faisant sacrifice d'une partie d'elles-mêmes, comblent des familles de bonheur, voici, pour vous, une petite pensée.

C'est l'histoire du Leidy Yohanna dont le destin est à jamais lié au nôtre.  C'est quelque chose entre le poème et la chanson. Peut-être même une chanson à répondre tiens, un mélange de Colombie et de Québec comme le petit garçon qui est maintenant le nôtre.  C'est une histoire triste et heureuse à la fois et qui a pour théâtre les montagnes colombiennes.

La route de Pereira

Dans un autobus,

Leidy Yohanna s'en alla,

Sur la route de Pereira,

Son fils, son fils,

Gros comme un petit pois. 

Dans un hôpital,

Leidy Yohanna accoucha,

Un dernier cri, elle poussa,

Son fils, son fils,

Entre les draps.

Dans un autobus,

Leidy Yohanna s'en retourna,

De Manizales jusqu'à Pereira,

Son fils, son fils,

Elle l'a laissé là.

Leidy Yohanna,

Dans la ville de Pereira,

Elle songe parfois à,

Son fils, son fils,

Qu'elle ne connaît pas.

Dans un autobus,

Qui revient de Pereira,

Je pense à Leidy Yohanna,

Et à son fils,

Qui est entre mes bras.

Voilà maintenant plus d'une mois que nous sommes arrivés à la maison.  Nous avons pris le temps de nous poser un peu et d'établir une routine dans cette nouvelle dynamique familiale.  La présence de José s'est ancrée dans nos vies et il y a des moments où l'on oublie que nous avons déjà été trois.

Pour ceux que ça intéresse, le voyage du retour s'est très bien déroulé.  Laurent et José sont des champions des transports.  Le vol Bogota-Toronto avait un peu de retard et il fallait traverser les bureaux de l'immigration qui étaient très achalandés, si bien que nous avons eu peur de rater notre correspondance pour Montréal.  Mais grâce à l'amabilité d'un agent frontalier et à une petite course à travers l'aéroport Pearson, nous avons pu y arriver.  Une chance car aucun d'entre nous n'avait envie de passer une nuit de plus à l'hôtel.

Ce n'est que vers 02h00 am que nous avons enfin retrouvé notre maison.  Laurent tenait à présenter la voiture de Diego à José car on savait tous qu'elle lui plairait énormément...  et on n'avait pas tort!  C'est sans contredit son jouet préféré!

(Même à 2h00 du matin, il reste encore de l'énergie pour une petite balade en voiture!)

Et puis, nous avons montré à José les différentes pièces de la maison en finissant par sa chambre.  Nous lui avons expliqué que c'était son endroit à lui, là où il allait dormir.  Avons-nous rêvé ou a-t-il vraiment dit: 'Gracias'?  Quoi qu'il en soit, il s'y est assoupi sans peine...

Le lendemain, il neigeait alors c'était le moment idéal pour initier José à l'hiver québécois.  Glissades, bataille de balles de neige et plaisir étaient au rendez-vous.  Notre petit colombien n'a pas été effarouché par le froid d'ici...

(Est-ce qu'on peut bouger là-dedans?)

(Qui est la cible?  Maman ou Tarzan?)

(Il n'y avait pas meilleur hiver pour découvrir la neige!)

Et puis, c'est la routine qui s'est installée.  Papa est retourné travailler et Laurent a repris la maternelle. 

Plusieurs activités ont été effectuées au cours de ce dernier mois:

• Inscription à l'école, sans toutefois avoir la conviction que José sera prêt à commencer en septembre...
• Examen médical par le Dr Chicoine à l'hôpital Ste-Justine: tout est beau!
• Ateliers hebdomadaires de stimulation au CSSS de l'Ouest de l'Ile: excellents tant pour José que pour sa maman
• Prise de rendez-vous pour évaluation en orthophonie
• Prise de rendez-vous avec la travailleuse sociale pour le rapport d'évolution qui est dû en mai...

Et au fil du temps qui passe, nous continuons de découvrir un petit garçon attachant et qui a une grande confiance envers les adultes.  On le sent à l'aise dans son nouvel environnement.  C'est un enfant qui veut toujours apprendre et faire les choses par lui-même.  Il comprend très bien tout ce qu'on lui dit et cherche de plus en plus à parler.  Il répète, de son proche chef, des mots que l'on prononce.  Il manifeste plus souvent ses désirs par des mots plutôt que par des gestes.  Et en ce qui a trait à la nourriture et à la mastiquation, il a fait des progrès énormes.  Vraiment, nous avons un petit garçon qui n'attendait qu'un peu d'amour, de confiance et de stimulation pour développer tout son potentiel...

(Tarzan est probablement le seul qui n'est pas heureux de la venue de José parmi nous...)

(Initiation au vélo...  Depuis le temps qu'il attendait ça!)

Nous voici donc en cette dernière journée en sol colombien...  Bien que nous ayons très hâte de retourner chez nous, nous quittons le pays avec un brin de nostalgie.  La Colombie restera en nous à jamais, bien enracinée dans nos coeurs...  Bien entendu, c'est le pays de notre fils José et cela constitue en soi une raison de l'aimer.  Mais bien au-delà de ça, la Colombie a su nous séduire par ses paysages, par les aventures qu'elle nous a offertes et par ses gens...

Parce que voyager, c'est s'ouvrir aux autres, nous avons eu la chance de faire des rencontres extraordinaires lors de ce séjour.  Des gens généreux qui ont pris part à notre aventure et avec qui nous demeurerons en contact dans le futur:  Vilma, Hector, Ana-Maria et les parents du Las Palmas...  À bientôt!

Puisque l'heure est au bilan, nous allons le faire par l'intermédiaire de photos inédites qui résument notre passage en terre colombienne.  Malheureusement, nous n'avons pas de bloopers à ajouter, quoi que Bernard aurait bien aimé filmer la fois où j'ai mimé le mot baptême à notre avocat!  Quel dommage!  Aucune preuve de ce moment artistique!

Voici donc des images de notre aventure colombienne.

(La journée de la rencontre avec José dans les bureaux de l'ICBF.  Une journée qui a changé nos vies!)

(José, fan de tout ce qui a un moteur)

(José qui mange son premier -mais pas son dernier- cornet de crème glacée)

(Manizales depuis le téléphérique...  Comme nous avons aimé cette ville!)

(Laurent et José au Dunkin Donuts de Manizales.  À l'arrière, le terrain de soccer de l'Université catholique de Manizales où jouaient de jeunes colombiens bien musclés...  Comme nous avons aimé Manizales!)

(À Manizales, tout près de notre logement, un vieux téléphérique qui servait principalement à remonter le café des vallées plus basses jusqu'à la ville)

(Maman et José au Parque Bosque Popular de Manizales.  José regardait un enfant à bicyclette avec beaucoup de fascination.  Appréciez la taille de l'arbre!)

(Au zoo de Pereira...  Il est plus endormi que menaçant!)

(Au parc El Recinto del Pensamiento à Manizales, un endroit en harmonie avec la nature.)

(Vilma et Ivan, nos hôtes à Manizales, qui posent à Chipre, à contre-jour malheureusement...)

(Le chop suey especial du restaurant chinois de Manizales...  On n'est pas prêt de l'oublier!)

(La plantation de café de Chinchina.)

(Bernard et ses garçons au terme de l'ascension de la plantation de café de Chinchina.)

(La portion coloniale de Cartagène...  Inoubliable, malgré la chaleur!)

(La puerta del Reloj à Cartagène)

(L'hôtel à Bogota était situé juste en face d'un parc...  Les enfants vont trouver ça difficile d'attendre au printemps avant de retourner glisser et se balancer...)

(Un exemple de la vaisselle que l'on retrouve au Andrès Carne de Res...)

(Vue de la ville de Bogota depuis le Monserrate.  Ce qui est fascinant de cette image, c'est l'ombre des nuages sur la ville...)

(Les deux frères à Monserrate...  sur le point de devenir les meilleurs amis au monde!)

(Maman et ses deux beaux garçons...)

(Tous les enfants québécois du Las Palmas.  Nous allons garder contact avec certaines de ces familles.  Nous avons déjà hâte au pique-nique annuel de l'agence pour en revoir quelques-unes!)

Si vous vous demandez si ce blog est terminé, la réponse est non.  Nous continuerons d'écrire des messages qui feront état de José, de son développement et de son adaptation à sa nouvelle vie.  Cependant, vous vous en doutez bien, les massages se feront plus rares car à présent, c'est la routine qui commence.  Plus de visites exotiques.  Plus de déplacements en avion ou en taxi.  Une vie calme et rangée nous attend...  pour le mieux!

À bientôt!

...le visa!

Oui, oui, nous l'avons eu ce matin!  Et cela nous permet de partir ce jeudi, comme prévu...  Quel flair quand nous avons réservé les billets d'avion, nous sommes tombés pile sur la bonne date! Bon, c'est certain que l'on aurait aimé partir plus tôt, mais on se console en se disant que l'on évite de payer la pénalité...  Et en fait, ce qui compte vraiment, c'est que l'on parte tous les quatre ensemble... 

Voilà donc 50 jours que notre aventure est commencée.  Cinquante dodos en-dehors de la maison.  Cinquante jours qui ont, somme toute, passé assez vite.  Et nous voici au bout de l'aventure.  Ça sent la fin à plein nez, mais pourtant, on ne sait toujours pas quand on va pouvoir rentrer au pays.  Avant de partir, nous avions choisi une date de retour un peu au hasard car on ne connaît pas les délais exacts des procédures d'adoption: le 28 février.  La fin du mois.  Presque 8 semaines de voyage.  Pratiquement le séjour le plus long possible.  Et voilà qu'on se retrouve dans une position où on n'est même pas certains de pouvoir rentrer le 28 février.  Nous sommes citoyens canadiens.  Nous avons besoin d'un visa pour un enfant qui est légalement le nôtre.  Qu'est-ce qui peut faire en sorte que ce soit si long?  Et dire que les ambassades de certains autres pays, dont les États-Unis, émettent le visa en 24 heures! Mais le pire n'est pas d'attendre.  Le pire, c'est de ne pas savoir!  Impossible de parler à qui que ce soit au bureau des visas.  Impossible d'avoir une date, seulement la date, à laquelle le visa sera émis!  Si nous n'avons pas le visa aujourd'hui, il faudra repousser les billets d'avion...  mais pour quand?  Pas trop proche pour être certain de ne pas avoir à les repousser à nouveau, pas trop loin pour ne pas allonger le séjour indûment...  C'est tout un casse-tête...

Vous êtes plus d'une quarantaine à nous suivre chaque jour.  Aujourd'hui, nous vous demandons de penser à nous très fort pour que le précieux papier nous soit remis et pour que l'on puisse prendre l'avion jeudi comme il se doit.  S'il vous plaît.

À présent, ce n'est plus la chanson de Mika qui nous vient spontanément en tête, mais bien celle-ci de Plume Latraverse...

Usaquén est un district de Bogota.  Auparavant, il s'agissait d'une ville à part entière, mais en raison de l'expension de Bogota, elle a été agglomérée au reste de la cité.  Usaquén est connue pour son marché aux puces qui a lieu tous les dimanches...  En fait, selon notre définition des choses, il s'agit plutôt d'un salon des métiers d'art que d'un marché aux puces.  On y trouve de nombreux produits artisanaux: des objets en bois, des textiles, du cuir, des peintures et des bijoux pour tous les goûts...  Voici un aperçu des kiosques et de leur contenu...

(Et puisque personne ne nous a demandé la dactylo d'après guerre ou le téléphone à roulette, voici ce que vous avez manqué!)

Par la suite, nous avions rendez-vous avec Ana-Maria, sa fille Maria-José et une amie Rosalina.  Nous sommes allés manger ensemble à la pizzeria Archie's.  Ce restaurant offre la possibilité aux enfants de préparer leur propre pizza.  Voici des photos de nos apprentis cuisiniers:

(Les enfants avant de mettre la main à la pâte!)

(Les enfants ont encore des croûtes à manger avant de devenir de vrais chefs!)

Encore une fois, ce fut un vrai régal en bonne compagnie...

*****

Au moment d'écrire ces lignes, toujours pas de nouvelles du visa.  Nous sommes encore en attente...  Ce qu'il y a de bon avec le Las Palmas, c'est qu'on se retrouve avec des gens qui vivent la même chose que nous.  À l'heure actuelle, une famille de Belgique est aussi en attente d'un appel de leur représentant qui annoncera leur retour au pays...  On se comprend!

Vous avez commis des fautes qui vous pèsent lourd sur la conscience et vous ne savez comment vous laver de ces péchés?  Oubliez la Basilique Notre-Dame et Sainte-Anne-de-Beaupré.  Oubliez même l'Oratoire Saint-Joseph et ses 283 marches montées à genoux.  C'est à Monserrate qu'il faut aller.

Monserrate est le nom de la montagne, d'une altitude de 3150 mètres qui domine le centre-ville de Bogota.  Le sanctuaire qui est situé au sommet est accessible par un sentier long de 2 km et qui permet une ascension de 820 mètres.  Autrement dit, la pente est raide pour le pèlerin.  Mais puisque nous n'avons jamais commis de péchés -ou si peu-, nous avons décidé d'emprunter le téléphérique!  Il existe aussi un funiculaire qui offre le même résultat...

(Un aperçu de la montée vertigineuse effectuée par le téléphérique.)

(La vue en haut est splendide et permet d'apprécier la grandeur de la ville de Bogota.)

(Le sanctuaire situé au sommet)

( Ici, les enfants sont assis sur un puits aux souhaits...  On y jette une pièce de monnaie et notre souhait se réalise...  Une attrape à touristes?  Probablement, mais il fallait bien l'essayer!  Bernard et moi avons fait le même souhait.  On vous laisse le soin de deviner lequel!)

Fait intéressant, en haut, hormis tous les touristes, il y avait plusieurs sportifs qui s'entraînaient: des adolescents membres d’une équipe de soccer et des sprinters...  Ils devaient profiter de l'altitude et de la rareté en oxygène pour stimuler leur production de globules rouges!  Ou était-ce simplement pour éviter le smog qui se retrouve plus bas?

Suite à cette visite mémorable, nous avons décidé de retourner dans le centre-ville de Bogota...  Et dire que nous avons failli manquer la Plaza Bolivar et ses 10 000 pigeons!

Demain, nous voulons aller à Usaquén et à son populaire marché aux puces...  Qui veut une dactylo de l'après guerre ou un téléphone à roulette?

*****

Toujours pas de bonnes nouvelles concernant le visa...  Selon les dernières informations obtenues par Edna, il y aurait une épidémie (de quoi? l'histoire ne le dit pas) à l'ambassade qui fait que l'absentéisme des fonctionnaires est très élevé, ce qui ralentit le processus...  Quand on parle de malchance... Nous espérons l'avoir mardi ou jeudi au plus tard...  Nous comptons donc les jours qu'il nous reste à passer à Bogota...  Cinq dodos au maximum...

On a attendu en vain hier.  Le visa n'a pas été émis.  Edna a même communiqué avec l'ambassade et la seule réponse qu'elle a eue, c'est: 'Non, le visa n'est pas prêt et on ne peut pas donner de date...'  Génial!

Dans les circonstances, il y a deux avenues possibles.  La première consiste à se morfondre à l'hôtel en attendant un téléphone qui ne viendra peut-être pas.  La deuxième -et c'est celle que nous avons prise- est de s'occuper et de profiter au maximum du temps qui nous reste à Bogota.

Nous avons donc décidé d'aller au Salitre Magico, un parc d'amusement semblable à La Ronde, mais en plus petit...  Qui n'a jamais rêvé d'avoir à lui seul un parc d'attractions en entier?  Et bien, c'est pratiquement ce qui nous est arrivé!  Il n'y avait que très peu de visiteurs sur le site, si bien que nous avons fait des tours de manège où nous étions les seuls à bord!  Nous en avons donc profité énormément, comme en témoignent les photos suivantes...

Ce fut une belle journée et qui a répondu à nos attentes dans le sens où elle a passé vite...

Pour en revenir au visa, il est encore possible de l'avoir demain, ce qui nous permettrait de partir demain ou dimanche...  Par contre, si nous ne l'avons pas demain, nous partirons vraisemblablement jeudi le 28 février, qui est la date pour laquelle nous avions réservé nos billets d'avion...  À suivre...

Qu'est-ce qu'il y a de pire au monde qu'un mal de dents, qu'un caillou dans le soulier, qu'un robinet qui fuit? Pire qu'une envie de pipi malvenue et pire qu'un chat dans la gorge? Pire que de trébucher devant 200 personnes, pire qu' un bouton sur le nez, pire que de ramasser du Jell-O par terre, pire que tout ça à la fois?

Attendre un appel téléphonique.  

C'est définitivement la pire chose au monde.  Et voilà que c'est ce qui nous arrive...

Mise en contexte: Nous avons déposé notre demande de visa jeudi passé.  Deux familles québécoises qui séjournent ici au Las Palmas l'avaient déposée le mardi précédent, soit deux jours avant.  Ces deux familles ont obtenu leur visa hier, soit exactement une semaine après en avoir fait la demande.  Si nous suivons la même logique, nous devrions avoir notre visa demain, ce qui nous permettrait de prendre l'avion la même journée et de rentrer chez nous...  Enfin...

Nous sommes donc en attente du coup de fil ou du courriel qui nous annoncera la bonne nouvelle...  Selon Edna et Hermès, les chances semblent bonnes, mais à cette heure, toujours pas de confirmation...  Alors, que reste-t-il à faire?

Relax, take it easy

For there si nothing that we can do...

Grâce à Ana-Maria, Fernando et leur fille Maria-José, nous avons vécu un dimanche typique pour les habitants de Bogota.  C'est avec un peu de retard que nous allons vous raconter cette journée exceptionnelle.

Tout d'abord, c'est une migration vers la banlieue Nord de la ville, histoire d'aller dîner à l'extérieur.  Ana-Maria et sa famille nous ont amenés dans un restaurant tout-à-fait original: il s'agit du Andrès carne de res (André viande de boeuf).  Pour tout dire, nous n'étions jamais allés dans un endroit pareil auparavant.  La décoration est éclectique et est composée de matériaux récupérés.  De vieilles assiettes vissées au plafond, des bouchons de bière en guise d'abat-jour, des balances datant de Matusalem et autres objets excentriques font office de décor dans ce restaurant hors du commun.  Voici un aperçu de l'endroit:

Il faut rappeler que nous étions à Bogota où la population dépasse celle du Québec (plus de 8 millions d'habitants)...  Donc le restaurant a des proportions inhabituelles pour nous, il peut accueillir plus de 1000 personnes!  Il est aussi équipé pour amuser les enfants.  Il y a des tonnes d'activités.  Laurent et José ont fait de la boxe.  Il y avait aussi un mur d'escalade, de la danse, de la confection de bijoux (pour les enfants seulement, zut!), de la fabrication d'objets en bois, de la peinture, etc, etc, etc.

Et que dire de la nourriture sinon que c'était délicieux!  Ici on, voit Fernando et les 3 enfants qui mangent...

 Et voici d'autres photos de groupe...

(Les enfants devant le restaurant qui posent auprès d'une vache décorée aux couleurs d'une bière locale.)

(Devant le restaurant: Bernard, Laurent, Marie-Hélène, José, Ana-Maria et Maria-José.  Remarquez nos décorations...  Il s'agit d'un honneur réservé aux visiteurs étrangers!)

(Les enfants à l'intérieur sur un immense cheval de plastique)

Après le dîner du dimanche, la tradition veut que les habitants de Bogota arrêtent à la laiterie Alpina pour y prendre le dessert.  En effet, la laiterie a ouvert un centre de distribution où ses produits sont offerts au grand public.  Nous avons donc fait des provisions et nous en avons profité pour goûter à l'arequipe qui est un dessert typiquement colombien.  Il s'agit d'un produit qui est à mi-chemin entre le pouding et le caramel...  Un régal pour toutes les dents sucrées!

(Maman et José qui se sont régalés en savourant l'arequipe)

(Maria-José, Ferando, Marie-Hélène et José devant la boutique de la laiterie Alpina)

Ce fut donc une journée fort agréable et nous sommes excessivement reconnaissants envers Ana-Maria et sa famille car sans eux, nous n'aurions jamais vécu ce dimanche typiquement colombien...